Produire en Agriculture Biologique

Avoir une démarche de production respectueuse des abeilles et de l’environnement qui les entoure, ça paraît être « évident ». Pourtant, l’apiculture est devenue une production intensive, comme beaucoup d’autres, avec les conséquences désastreuses que l’on connaît.

Produire et demander la certification de mes produits, c’est faire reconnaître le travail effectué dans et autour des ruchers. Produire en Agriculture Biologique, c’est s’engager à tout mettre en œuvre des pratiques plus respectueuses de l’environnement. En apiculture et à la Miellerie Dandelion, cela consiste à :

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Disposer les ruches sur des zones de butinage constituées essentiellement de végétation sauvage, ou de cultures conduites en Agriculture Biologique, ou à faible risque pour l’environnement (prairies).

La zone de butinage des abeilles de la miellerie est située en plein cœur du Parc Naturel Régional du Périgord-Limousin. La végétation est essentiellement constituée de forêts de châtaigniers et de prairies naturelles. Alors non, personne ne peut garantir qu’une abeille n’ira pas butiner le pissenlit que le voisin a arrosé de désherbant, mais dans un rayon de 3 km autour de chaque emplacement, il y a peu de chances de croiser une fleur contaminée !

Utiliser des ruches constituées essentiellement de matériaux naturels.

C’est Manu qui construit les ruches en bois de pin maritime non traité. Des ruches solides, produites avec du bois origine France et faites avec soin : elles devraient abriter des colonies pendant quelques années !

Éviter le contact du matériel avec tout produit de protection, de nettoyage ou de désinfection présentant un risque de contamination pour l’environnement ou les produits apicoles.

Les ruches sont peintes exclusivement avec des peintures à base d’eau, et nettoyées à la flamme (en l’absence d’abeilles, bien sûr !

Utiliser des produits vétérinaires à base de molécules naturelles.

En Agriculture Biologique, seules les molécules d’origine naturelle sont autorisées pour lutter contre les parasites (dont Varroa Destructor) : acide formique, acide oxalique, thymol. Par ailleurs, une attention particulière est apportée à la sélection des colonies les plus « nettoyeuses », diminuant d’elles-mêmes la pression du parasite.

Respecter le cycle naturel de l’abeille et le bien-être animal.

Les colonies ne sont nourries artificiellement que lorsque les conditions climatiques menacent leur survie. Des réserves de miel et de pollen suffisantes pour assurer l’hivernage sont laissées dans les ruches au terme de la période de production. Le clippage des ailes des reines est interdit (pratique qui consiste à couper une partie de l’aile de la reine, pour limiter l’essaimage).

Et pour aller encore plus loin…

Confier aux abeilles la production de cire, et les laisser la produire comme elles l’entendent.

C’est ma démarche, qui va au-delà de ce que demande de cahier des charges AB. Les apiculteurs utilisent souvent de la cire « gauffrée », pour contraindre les abeilles à construire des cadres bien droits (indispensable aux manipulations) et réduire les dépenses énergétiques de la colonie. On dit que produire 1 kg de cire « coûte » à la ruche 10 kg de miel, et donc réduit les rendements. Et bien tant pis ! Je n’utilise pas de cire extérieure et j’encourage les abeilles à bâtir leurs propres rayons. Un pari pour obtenir des colonies plus saines, même si elles sont moins productives.

Récolter, extraire, conserver pour préserver la qualité des produits.

Toutes les méthodes de travail sont réfléchies et améliorées au fil du temps et des moyens pour garantir une qualité de produit optimale. Pas d’utilisation de fumée au rucher (oui, ça pique parfois, mais on se brûle moins les poumons !), extraction du miel à froid, séchage du pollen à basse température, stockage à température stable etc…

Les contrôles sont réalisés par Ecocert. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les Guides Pratiques destinés aux agriculteurs ici.